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NICCOLO RIGUTTO

Né dans une famille de musiciens et d’artistes, Niccolò Rigutto a eu un parcours éclectique.

Formé par Fernando Rossano, il entre au conservatoire de Paris, dans la classe d'Olivier Gardon (prix en 2007).  Il mène des études d’Histoire de l’Art et d'Archéologie à la Sorbonne et de sciences politiques à l'institut du même nom, qui le conduiront jusqu’en Grèce.

Mais il n’a jamais réellement quitté la scène où il est né, et c’est tout naturellement qu’il y revient, à son retour en France, en 2011.

 

Il y fait la découverte de la Schola Cantorum et surtout la rencontre de son Maître au théâtre, Gilbert Levy, à qui il doit les bases de son métier et des valeurs essentielles. Elles le guident encore aujourd'hui.

 

Pendant ces années, passionné par la mise en scène, il multiplie les expériences théâtrales à tous les postes (jeu, musique, décor, costume, lumières) soucieux d’explorer les facettes les plus variées de ce métier.

A partir de 2014, il assiste Christian Bujeau, qui, entre autres projets, lui offrira la chance de mettre en scène sa première pièce, « la Comtesse d’Escarbagnas » de Molière, au Théâtre du Funambule Montmartre ; puis, de travailler sur « Violena, farce héroïque » de Victor Haïm, au Théâtre Tristan Bernard, à Bobino, au festival Citadelles en scènes, et enfin de la porter au Festival d’Avignon 2015. 

 

Il a également assisté et été dirigé par Claude Gisbert.

Après avoir été élève en 2011, il enseigne  à la Schola depuis 2016. 

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Partant du principe que l’art du théâtre se transmet plus qu’il ne s’enseigne, et que chacun, dès qu'il pose un pied sur scène, ou qu'il travaille derrière le rideau, du figurant au premier rôle, du régisseur à l'ouvreuse, a toute son importance, c’est en tant que comédiens et camarades qu’il considère ceux avec qui il travaille, quel que soient leur âge expérience et compétence.

Avec la grande rigueur du musicien, et l'humanité forgée par l'expérience, toujours. 

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Ainsi, sa devise : "Pane, Amore, e Fantasia", que l'on pourrait traduire par "Texte, Travail, et ... le reste, vous l'avez déjà compris !" 

Gilbert Levy
Christian Bujeau
Niccolò Rigutto a eu un parcours éclectique.
Il n'a jamais quitté la scène où il est né, et c’est tout naturellement qu’il y revient, à son retour en France

REALISATIONS

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- Depuis 2016, un spectacle par an à la Schola Cantorum

Petits et grands... "Tout se complique", "Rien n'est simple", "Pourquoi, pourquoi ?", "Textes tristes et grandes amours", "Spectacle russe" et beaucoup d''autres...

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- 2019, «Carte blanche à Bruno Rigutto », Eglise des Billettes. En duo avec  Roxane Turmel

"Tragédie", de Ribes... Ou comment se disputer à mort "pour de vrai" au théâtre avec une  amie dans la vie,  après une représentation de Phèdre, à la Comédie française.

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- 2017, « La Croisade héroïque », de Claude Gisbert, Théâtre de la Piscine.  Lecture-spectacle, direction Claude Gisbert,

Raimondo, paysan sans le sou et amoureux, suit son maître sur les chemins de la croisade... mais ne font que tourner autour de son château. Le baron ne veut pas de violence, et encore moins partir en guerre ! La rémission de leurs péchés durera autant de pas (bien comptés !) qu'ils faudrait pour arriver à Jérusalem : à force de tourner en rond, on s'aperçoit qu'on finit bien par arriver quelque part. 

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- 2015 musique (arrangements Alexis Morel) pour « Le Bourgeois Gentilhomme » de Molière, avec les apprentis de l’Agefa-PME, MPAA Saint-Germain-des-prés, direction Camille Roy

Une vision dynamique d'un grand classique, nourrie par des apprentis qui découvraient ce texte. Un bonheur.  

​​- 2015, assistant pour « Jacques le Fataliste et son Maître », de Diderot, théâtre 12, Compagnie Les Tréteaux bleus, direction Claude Gisbert.

C'est d'amitié, de rude tendresse, d'amour et d'humanité, ce que raconte Claude Gisbert dans ce texte de Diderot, qui lui ressemble. Une route au rythme du cheval, au gré des confidences et des rencontres, à la chaleur des haltes dans les auberges, avec ses aventures : un voyage. On en sort avec autant de sourires que de graves questions., et avec le sentiment que rien n'est jamais fini, comme la route.

- 2015, assistant pour « Violena, Farce héroïque », de Victor Haïm, théâtres des Feux de la Rampe, Tristan Bernard, Bobino, Festival d’Avignon, direction Christian Bujeau. Avec Roxane Turmel, Antoine et Henri Joncquères d'Oriola.

Une fable, triste et violente, burlesque dans la veine de Victor Haïm. Deux généraux, sur une plaine désolée, et plus d'armées derrière eux : après dix années à s'entretuer, tout le monde est mort.  Il ne reste plus qu'à en finir, dans un duel homérique. Et puisqu'il n'en restera qu'un seul, il héritera de la belle Violena, la captive, image de toutes les victimes. Mais elle seule aura la victoire. 

​​- 2014, musique (arrangements Alexis Morel) pour « Un Fil à la patte » de Georges Feydeau, avec les apprentis de l’Agefa-PME, MPAA Saint-Germain-des-prés, direction Camille Roy

Une explosion de quiproquos, nourris par la verve des apprentis, qui ne connaissaient pas ce monde du boulevard et ce théâtre brillant. Une énergie fantastique au service d'une intrigue amoureuse vieille comme le monde.  

Théâtre du Funambule Montmartre

- 2014, Mise en scène pour « La Comtesse d’Escarbagnas » de Molière, théâtre Le Funambule-Montmartre, avec Christian Bujeau et Elodie Merciadri

Madame d'Escarbagnas, après un séjour à Versailles, a fermement décidé de singer toutes les attitudes de la cour...mais elle vit en province, et son snobisme peine à trouver des gens "de qualité" pour animer les causeries de son salon. Quand on s'assoit trop haut, la chute est pénible. Molière se moque cruellement de cette prétentieuse, touchante dans son aveuglement. Un couple de jeunes amoureux profitera de sa naïveté pour trouver son bonheur, dans la tradition de la commedia.   

​​- 2014, « Bourlinguer » de Blaise Cendrars, au festival Theatra de Cernay, direction David Goldzahl, avec Jonathan Deveine. 

 A bord du paquebot Italia, entre Alexandrie et New York, le petit Blaise, perdu dans les couloirs, découvre avec un grand matelot les mystères de la soute. Vacarme et visions étranges, histoires siciliennes et contes des sirènes de Taormina.

...Et se retrouve au débarquement, dans les bras de sa mère, trahi par le marin qui lui avait promis l'Amérique  des émigrés , les savanes de l'Afrique, les îles du Pacifique et tant d'autres choses. Un chagrin qui ne l'a jamais quitté. 

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- 2013, musique (arrangements Alexis Morel) pour « La Nuit des rois de Shakespeare, avec les apprentis de l’Agefa-PME, MPAA Saint-Germain-des-prés, direction Camille Roy

La fantaisie de Shakespeare, un monde... étrange et beau, où les répères se perdent tellement que le rêve et le théâtre règnent seuls. 

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- 2012, Scènes d'enfants de Schumann pour "Le Fou de Manaus" de Marcelo Braga, avec les apprentis de l'Agefa-PME, Théâtre des Hauts-de-Seine, direction David Goldzahl

Un homme, qui décide de créer un opéra au fin fond de la jungle amazonienne, là où les barques remontent le fleuve.. On l'appelait 'le fou de Manhaus", et il a existé, pour de vrai. C'est ce qu'a choisi de faire revivre Marcelo Braga, connaisseur de ce pays parce qu'il y est né, et pianiste, avec la musique tendre et forte des scènes d'enfants de Schumann.  

La Schola Cantorum,  269 Rue Saint-Jacques, 75005 Paris
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